les Notes de PAssAjE

Créée en 1973, PASSAjE , association loi 1901, a pour but de favoriser l’éducation artistique et d’en promouvoir les pratiques.

10.30.2006

Assurance des instruments de musique auprès de la MAM

Il est temps de penser au renouvellement de votre assurance instrument.
L’assurance de groupe, créée par la Mutuelle des Musiciens pour les Associations de Parents d’Elèves de Conservatoires, est réservée à leurs seuls adhérents. Elle propose un tarif préférentiel, 2% du prix de l’instrument.
Les bordereaux seront disponibles à l’accueil du Conservatoire à notre boîte aux lettres ou le samedi matin de 10h à 13h à notre bureau.
A remettre avec le règlement + la cotisation APEACNR de 15€ aux mêmes points-relai.
Renseignements : 06 74 07 78 43

Les abonnements « PARCOURS »

Afin d’inciter les élèves du Conservatoire de Bordeaux à fréquenter plus assidûment les spectacles de danse et les concerts figurant sur la programmation de l’Opéra National de Bordeaux, ce dernier, le Conservatoire de Bordeaux Jacques Thibaud et l ’APEACNR avaient mis en place une convention « Parcours » à la rentrée 2003.
Cette opération a été reconduite cette année scolaire 2004/2005 plus précisément pour les élèves des 3ème cycle et perfectionnement.
« Quatre « parcours musique », comportant chacun deux programmes symphoniques, un concert de musique de chambre et un concert de musique baroque ont été choisis par le Conservatoire de Bordeaux.
L’Opéra de Bordeaux a réservé un certain nombre de places pour cette opération.
L’effort financier qui a permis de proposer chaque parcours à 24 € au lieu de 32 € (tarif étudiant habituel) a été pris en charge par l’APEACNR dans le cadre de sa volonté d’aide aux étudiants.

Musique: lutter contre la piraterie et développer l’offre légaleoncertation nationale pour les musiques actuelles se poursuit

En 2003, l’édition discographique a connu un très net recul. Les ventes ont chuté de près de 15 %. Le Développement de la contrefaçon, de l’échange illégal de fichiers et de l’utilisation du « Peer2Peer » place les professionnels de la musique dans une situation particulièrement difficile qui touche au premier pla les auteurs, les producteurs les plus faibles, la promotion des jeunes talents et remet en cause le revenu des artistes en général.
Trois projets de loi pour lutte contre la fraude
« La loi pour la confiance dans l’économie numérique (dite LEN), vient d’être adoptée par le Parlement. Elle précise les responsabilités des fournisseurs d’accès sur l’internet. A la suite du passage en deuxième lecture à l’Assemblée Nationale, une obligation d’agir a été créée pour les hébergeurs et les fournisseurs d’accès, les premiers sur simple connaissance des contenus d’activités illicites et les autres sur ordre d’un juge
« Un projet de loi sur le droit d’auteur sera examiné par le Parlement à la mi-juin. Il permettra d’engager un débat national sur la piraterie. Il apporte notamment une sécurité juridique aux mesures techniques de protection (cryptage) et d’identification des œuvres.
« Le projet de loi sur le traitement des données personnelles, actuellement en discussion au Parlement, devrait autoriser les sociétés collectives et les représentants des créateurs à mettre en place un enregistrement automatisé des infractions pour faciliter les poursuites. Ce type de dispositif pourra être utilisé pour envoyer des messages préventifs et individualisés aux internautes qui diffusent des œuvres protégées sur les réseaux pirates.

La concertation nationale pour les musiques actuelles se poursuit

La direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles (DMDTS) a engagé le 25 mars une concertation nationale pour le développement des musiques actuelles. La première étapes de cette réflexion a mobilisé l’ensemble des professionnelles de la production et de la diffusion des musiques actuelles représentés notamment par la Fédurock, la fédération des scènes de jazz, le Réseau Chainon, ainsi que des représentants des DRAC, du centre national de la chanson de variétés et du jazz (CNV), et du Centre national des musiques actuelles (IRMA).

L’objectif de cette concertation est d’abord de dresser le bilan de la politique conduite depuis près de vingt ans en faveur des musiques actuelles et plus particulièrement depuis 1998, année de référence marquée par la remise du rapport de la commission nationale des musiques actuelles à Catherine Trautmann. Ce sont ces temps forts que cette concertation entreprend d’interroger et de poursuivre en fonction des problématiques nouvelles, liées notamment au développement progressif du réseau des lieux de musique actuelles et du dispositif scènes de musiques actuelles (SMAC), mis en œuvre en 1996. Les questions du développement territorial, du rapport des lieux aux collectivités territoriales et aux professionnels du secteur privé (entrepreneurs de spectacles et maisons de disques concernés), ont été au cœur du débat.

Aujourd’hui, quelques 170 lieux sont soutenus de façon hétérogène, à la fois par l’Etat et par les collectivités territoriales. Cette concertation veut aboutir à un cadre qui précisera leurs missions. Des efforts devraient également être accentués pour une meilleurs prise en compte des musiques actuelles dans les réseaux d’enseignement spécialisé, particulièrement dans les écoles et les initiatives associatives. La prochaine étape de cette concertation était prévue le 5 mai et devrait aboutir d’ici quelques mois à la redéfinition d’une politiques globale de soutien de l’Etat aux musiques actuelles.

Ouverture d’un centre de musique de chambre

En 2007, un Centre Européen de musique de chambre ouvrira ses portes dans l’enceinte du domaine national de Fontainebleau. Soutenu par le ministère de la culture et porté par l’association ProQuartet, le projet est à la fois celui d’une ambitieuse structure européenne de formation et d’insertion professionnelle pour le monde des musiques de chambre et des quatuors à cordes et une vaste opération de réhabilitation du quartier Henri IV du château de Fontainebleau .

Le quatuor à cordes et la musique de chambre, genre musical en soi dont les racines sont à Vienne au XVIIIème siècle, trouvera à Fontainebleau le prolongement et les condition d’épanouissement du renouveau qu’il connaît en France depuis un demi siècle. Il n’existait pas jusque là en Europe de structure spécifique de formation à ce niveau pour la musique de quatuor. Musiciens et compositeurs y trouveront des programmes de formation continue, des conditions de travail et un environnement privilégiés. Des compositeurs seront accueillis en résidence. Un cursus d’insertion accompagnera les jeunes ensembles entre la formation et la vie professionnelle à travers des parrainages, des cours d’interprétation, des bourses, des résidences et des partenariats avec les différentes structures de production et de diffusion musicales. Lieu de ressources, il se développera à travers notamment un centre de documentation et des activités de recherche, mais aussi de création, de diffusion et de sensibilisation du public. L’association ProQuartet, présidée par Georges Zeisel, qui œuvre depuis 1987 de façon déterminante à l’essor de la musique de chambre, en était le pilote désigné.

Quartier Henri IV du château de Fontainebleau
Le projet devrait trouver un cadre propice dans l’enceinte du quartier Henri IV, grâce à un projet architectural ambitieux. Construit au début du XVIIIème siècle, l’ensemble monumental est l’un des rares exemples de cette architecture, avec la Place des Vosges et la Place Dauphine , à, Paris. Le château de Fontainebleau possède par ailleurs une tradition musicale extrêmement riche. Clément Janequin, Jean-Baptiste Lully,, Jean-Philippe Rameau, Maurice Ravel, Igor Stavinsky, Léonard Bernstein, Nadia Boulanger et d’autres musiciens remarquables ont joué à Fontainebleau. Occupée de 1945 à 1967 par les bureaux de l’OTAN, cette partie du château était depuis inutilisée. Le Centre Européen de musique de chambre redonnera vie à un lieu progressivement éteint après des usages correspondant peu à son identité historique.

LE COLLOQUE...

Ont participé à ce colloque:
Docteur André-François Arcier, fondateur et rédacteur en chef de « Médecine des Arts », président de l’Association Européenne Médecine des Arts
Professeur Joël Dehais, rhumatologue, chef de service au CHU de Bordeaux
Docteur Monique Lecoq, médecin phoniatre,chargée de la consultation de phoniatrie du service ORL du CHU de Bordeaux
Docteur Christophe Baudot, médecin traumatologue clinique du sport de Mérignac
Philippe Chamagne, kinésithérapeute spécialisé, Centre de Rééducation du Musicien de Paris
Patrick Lamat, kinésithérapeute orthésiste
Martine Picot, kinésithérapeute, en charge des danseurs de l’Opéra de Bordeaux
Florence Briolais, psychanalyste
Docteur Anne-Marie ARNE, médecin du travail auprès de la Mairie de Bordeaux
Marc Papillon, kinésithérapeute, spécialisé dans la rééducation des musiciens, Centre de Rééducation du Musicien de Paris
Jean-Claude Rouzaud, kinésithérapeute, Institut de la main, Montpellier
Michel Boutan, kinésithérapeute, Biarritz
Laurent Guirard, docteur en psychologie, musicologue, professeur à l’IUFM de Tours
Jean-Louis Bovet, chirurgien reconstruction des membres supérrieurs

Les résumés des interventions du Colloque sont en cours de réalisation par Marie- Claude Valette , vice –présidente de la FNAPEC, qui nous offre sa précieuse aide.
Un enregistrement audio sera aussi disponible.
Devant le succès remporté par cette manifestation et l’intérêt au-delà de nos prévisions dans un champ de pluridisciplinarité particulièrement représenté en compétences européennes grâce à Médecine des Arts, nous préparons le deuxième Colloque avec beaucoup de convictions, riches des expériences et des demandes qu’il nous faut combler.
Merci encore à tous ceux qui ont participé à ce succès, intervenants et public.

Pour commander les comptes-rendus :
brun.cat@wanadoo.fr ou 06 74 07 78 43

Concerts au Musée des Beaux-Arts

Le concert a été annoncé, le 22 janvier, dans l’émission de France-Musiques, Dans la cour des Grands
Guillaume Latour intègre le Conservatoire de BX en 1995.Il y obtient ses médailles d’or de violon(classe de Micheline Lefebvre) et de musique de chambre (classe de Pierre Lefebvre) ainsi que la médaille d’honneur de la ville de BX à l’unanimité. Il entre en 1999 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il y sera récompensé par les prix de violon dan s la classe d’Olivier Charlier et de chambre dans la classe de Christian Inaldi et Ami Flammer.
En 2000, il remporte le premier prix du concours de Radio France-Royaume de la Musique et se produit en soliste à la salle Cortot avec l’orchestre Colonne.
Il est violon solo de l’ensemble Lacrymae depuis 2001.
Sur de nombreuses scènes françaises et européennes, il participe en 2003, à la tournée de l’Orchestre National de France et Kurt Mazur.
Il vient de remporter , au Maroc, le premier prix du concours de Casablanca.
Pour Martin Surot : www.martinsurot.com

Dans le cadre de l’exposition Goûts &t saveurs baroques, l’ensemble Alma Felice - Guillaume Rebinguet-Sudre,violon baroque et Aurélien Delage, clavecin, - s’est produit en concert de musique ancienne sur le thème de La naissance de la sonate en France 1690—1730.
L’organisation de ces concerts publics est le témoignage du vif intérêt que notre association porte aux jeunes talents issus du Conservatoire de Bordeaux, évènement à part entière ils répondent à la demande de ces jeunes artiste qui abordent la carrière professionnelle , désireux de conquérir et de se produire devant un large public. Ce parrainage original porte une double vocation de rencontre et de promotion.

Le 22 janvier, dans le cadre de la clôture de l’exposition Gabriele Münter, l’APAECNR soutenait avec l’association Tempérament le concert de l’ensemble NASA 5 (Nouvelle Assemblée Sonore d’Aquitaine) pour leur concert Connexion spontanée « Schoenberg compressé »
Cet ensemble, composé d’anciens élèves et professeurs du Conservatoire de BX, est l’aboutissement de réflexions et de travaux individuels d’Etienne Rolin sur la pratique de la création collective ainsi que la possibilité de rendre accessible à .tous la musique vivante.
Avec: Nathalie Descamps, Laurence Lacombe, Martine March, Laurent Besse, Giani Caserotto, Dominique Descamps, Didier Freboeuf, J. Ph Guillo, Bruno Laurent, J. F Petitjean, Etienne Rolin et Arnaud Romet

Les Récitals de la Halle

Le 1er décembre, Jéhanne Drai
Le 20 décembre , Sylvain Millepied et Jean-Luc Rochetti, au profit de PRIM@, association qui aide le jeune malade hospitalisé à conserver son environnement habituel et à poursuivre son projet personnel grâvce aux nouvelles technologies de la communication...

Merci PAssAjE ! La vente des programmes lors du concert de ce soir a rapporté plus de 150 € à Prim@ ; c’est près de 20 % des frais de la 1ère phase d’installation de ordinateurs à la Tour de Gassies.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières...
A très bientôt et en attendant ce jour, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’années
Isabelle Brezzo—PRIM@

L’association a soutenu le « concert / conférence » sur la tessiture de voix contralto ,à l’ancien couvent des Annonciades, Chapelle de la DRAC Aquitaine, avec Gaëlle Florès et Thierry Albuquerque, anciens élèves du conservatoire de Bordeaux.
« que tu me plais, o timbre étrange ! Son double, homme et femme à la fois contralto, bizarre mélange, Hermaphrodite de la voix ». Théophile Gauthier

LES 6- 14 ANS SONT DE GROS CONSOMMATEURS DE CULTURE

Enfants et adolescents constituent depuis longtemps une part importante des usagers d’équipements culturels- des conservatoires de musique aux bibliothèques et des musées aux lieux de spectacle. La plupart des enquêtes nationales portaient sur la population des 15 ans et plus, négligeant les pratiques culturelles des enfants. Le Département des études, de la prospective, de la statistique ( DEPS ) a voulu combler ce manque. Résultats.

Afin d’enrichir le dispositif d’observation mis en place au fil des années, notamment avec l’enquête Pratiques culturelles des Français, le DEPS a réalisé une description large des loisirs culturels des moins de 15 ans. Au- delà de cet objectif proprement descriptif, son ambition était d’améliorer la compréhension des conditions de découverte (et d’abandon...) de ces pratiques culturelles. Comment naissent- elles ? Quelle est l’importance de l’influence familiale ? Et des autres instances de socialisation, qu’il s’agisse de l’école, des médias ou des groupes des pairs ? Pour répondre à ces questions, le DEPS a mis en place un protocole de recherche en association avec le Ministère de l’Education Nationale pour la réalisation de deux enquêtes. L’une, sur la base d’un sondage auprès d’un échantillon d’enfants scolarisés de 6 à 14 ans et de leurs familles dont les résultats viennent d’être publiés. Quant à l’autre, un panel d’enfants (plus de 9000 tous entrés en CP en 1997), il s’agit d’un suivi longitudinal de la fin du primaire à la fin du collège. Ce second volet prendra fin en 2006.

De gros consommateurs de culture
Si l’on s’attache aux résultats de la première enquête, on y apprend 3 choses : les 6- 14 ans sont de forts consommateurs de culture qu’il s’agisse de consommations médiatiques, de lectures, de sorties culturelles ou de pratiques amateurs ; les activités artistiques arrivent en bonne place dans la hiérarchie de leurs hobbys derrière le sport ; enfin, les consommations les plus fréquentes ne sont pas forcément les plus importantes aux yeux des enfants, ce qui invite à revoir les discours alarmistes portés sur cette « génération média »...
Parallèlement à cette approche de type sociologique, le DEPS propose, sur la base d’une recherche essentiellement documentaire, des jalons pour une lecture économique du rapport des moins de 15 ans au marché des loisirs culturels. Pour plusieurs raisons, ce rapport apparaît protéiforme : d’abord, parce que les consommations des moins de 15 ans ne se cantonnent pas aux productions jeunesse des différents secteurs ; ensuite parce que leur rôle d’agent économique est pluriel (acheteurs directs, prescripteurs familiaux,, destinataires de la consommation dans une perspective éducative, etc...) ; enfin parce que l’approche sectorielle achoppe rapidement sur la multiplication des produits transversaux qui essaiment dans les différents médias (ainsi du personnage d’Harry Potter décliné dans de nombreux produits dérivés)ou du concept de téléréalité comme Star Academy

Sylvie Octobre, Les loisirs culturels des 6-14 ans, DEPS ,Documentation française,2004 (25€) et Développement culturel n°144, mars 2004,
(téléchargeable sur le site du DEPS)


Renseignements : www.culture.gouv.fr /dep

LOI SUR LES RESPONSABILITES LOCALES dite « LOI DE DECENTRALISATION »

I. LA REFORME DES ENSEIGNEMENTS ARTISTIQUES ( musique, danse, théâtre) DANS LA LOI DU 13 AOUT 2004
A / Il ne s’agit pas de décentralisation
B/ Une définition des missions des établissements d’enseignement
L’article 101, 1° alinéa, rappelle la vocation des établissements : dispenser un enseignement artistique et participer à l’éducation artistique des enfants d’âge scolaire.
C/ Une clarification des compétences :
Peu de Régions interviennent sur les ENM et CNR. Les Départements contribuent entre 3 et 50 % au financement. Les communes assument la charge pour 90 % . Il y a un élargissement des compétences et des activités au fil des ans et le développement a atteint un seuil d’essoufflement.
Des communes et des intercommunalités : les communes assurent l’enseignement initial.
Des Départements : les Départements sont responsables de l’harmonisation, de l’offre sur le territoire. Ils organisent l’égalité d’accès par des mises en réseau, entre autres.
Des Régions : les régions sont responsables du cycle de professionnalisation( actuel DEM ou DET ou DEC, appelés à être réformés par un décret d’application de la loi)
De l’Etat : l’Etat reste responsable du contrôle pédagogique, l’article 102 de la loi rappelle en outre que l’Etat reste responsable pour l’enseignement supérieur. Il annonce un diplôme d’enseignement supérieur.
D / Le transfert des crédits consacrés par l’Etat à ces établissements
L’Etat soutient financièrement les ENM et les CNR tous les ans à hauteur de 29 millions d’euros. Ces crédits doivent être transférés aux Départements et aux Régions.

II. LES DECRETS D’APPLICATION DE LA LOI
Il n’y a pas eu de deuxième lecture à cette loi à l’Assemblée Nationale, certains amendements ne sont pas passés, ils auraient pu améliorer le texte. Les quatre décrets d’application sont en cours d’écriture, ils doivent sortir avant six mois après le vote de la loi.
A/ Diplôme national d’Orientation Professionnelle
Un diplôme national d’ Orientation Professionnelle va être crée. C’est la forte hétérogénéité de niveau de DEM actuel qui a incité à la création de ce diplôme qui remplacera le DEM. Son niveau se situera au dessus des plus faibles mais en dessous des plus forts DEM.
B/ Classement des établissements
Jusqu’à présent, on classe les établissements sans véritable texte applicable.
Le décret permettra de classer selon leurs missions et leur rayonnement les établissements. Par souci de réalisme, il n’y aura pas de remise à plat systématique des labels existants.
C/ Transferts de crédits
Le décret instituant le transfert des crédits est en cours de rédaction.
Pour les Départements, au bout de 2 ans max., les conventions pour transférer les crédits, dont le montant sera fixé suivant le schéma départemental établi, seront signés par le Préfet et les Conseils Généraux.
Pour la Région, il n’y a pas de délai de fixé mais les transferts se feront suivant les mêmes modalités selon le plan régional défini.
La répartition entre les Départements et la Région de ces crédits variera selon les schémas et les besoins définis.
D/ Diplôme national d’Enseignement Supérieur

III. LA MISE EN ŒUVRE DE LA REFORME
A/ Calendrier
La loi a été votée, les décrets seront prêts pour la loi de finances 2006
B/ U ne mission nationale d’accompagnement
En partenariat avec l’ANDDMD, une mission nationale d’accompagnement est mise en place pour aider et accompagner la décentralisation. Une petite équipe est réunie autour d’Yvan Sytnik, chargé de cette mission depuis le 15 septembre dernier. Un comité de pilotage sera mis en place en octobre avec 6 délégués départementaux nommés.
C/ Des états des lieux aux schémas départementaux
Un vade-mecum sur les schémas départementaux sera envoyé aux élus avant la fin de 2004. Le rôle de l’Etat est celui d’un soutien technique pour l’élaboration d’états des lieux. La mise en œuvre doit être souple, il n’y aura pas de décret qui figerait les schémas.

D/ L’insertion des cycles d’orientation professionnelle dans les plans régionaux de développement de la formation professionnelle
La loi (article11) prévoit que le plan régional est élaboré en concertation avec l’Etat.

IV. LE ROLE DE L’ETAT DANS UNE SITUATION REFORMEE
Le rôle de l’Etat est réaffirmé dans l’enseignement spécialisé. Une réflexion est menée en ce moment par la DMDTS au sujet des modalités, plus légères sans doute, des inspections afin de pouvoir répondre à la demande.
Aide technique pour l’élaboration des plans et schémas
L’Etat entre la concertation pour les plans régionaux
Enseignement spécialisé : classement, évaluation
Enseignement supérieur professionnel : formation, diplômes, constitution de pôles
Les pôles doivent être au maximum 10, plus sûrement 5 ou 6, par grande Région « DATAR »

A propos d’animaux... L’album !

Le Conservatoire en collaboration avec l’APEACNR a réalisé l’enregistrement des douze chansons extraites de la partition d’orchestre A propos d’animaux de Sally Galet.
Une soixantaine d’élèves instrumentistes issus de l’Orchestre Symphonique et du Big Band du Conservatoire de Bordeaux, une soprano et un chœur de 21 enfants ont travaillé sous la direction de Jean-Luc Portelli, directeur du Conservatoire et Sally Galet , professeur de formation musicale pour élaborer ce CD.
Il est accompagné d’un magnifique livret de 32 pages illustré par Thierry Albuquerque contenant toutes les paroles.
Vous pouvez l’acheter dès maintenant au prix de 15 €
La totalité des recettes sera affectée à un nouveau projet du Conservatoire comme prévu par la convention municipale qui lie les partenaires.

Balanchine, quatre époques

Avec Balanchine, quatre époques, le Ballet de l’Opéra de Bordeaux rend hommage au chorégraphe russo-américain Georges Balanchine à l’occasion du centenaire de sa naissance.
Après une première expérience réussie à l’occasion du Lac des Cygnes en mai 2002, l’Opéra National de Bordeaux invite, une nouvelle fois, les élèves des classes supérieures du CNR de Bordeaux à accompagner l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine dans la fosse d’orchestre.
Pour les futurs artistes ainsi projetés au devant de la scène, il s’agit d’un évènement majeur que l’Opéra souhaite partager avec d’autres jeunes musiciens de conservatoire ou d’école de musique.

L’APEACNR s’associe à cette action en proposant pour ses adhérents, adultes, étudiants , jeunes, un tarif encore plus attractif :

Étudiants / Jeunes : 12 € au lieu de 15 €
Adultes : 27 € au lieu de 30 €

Les abonnements « PARCOURS »

Afin d’inciter les élèves du CNR à fréquenter plus assidûment les spectacles de danse et les concerts figurant sur la programmation de l’Opéra National de Bordeaux, ce dernier, le Conservatoire National de Région et l’APEACNR ont mis ensemble en place l’opération « Parcours ».
Quatre parcours musique, comportant chacun deux programmes symphoniques, un concert de musique de chambre et un concert de musique baroque ainsi qu’un parcours danse ont été choisis par le CNR.
L’Opéra de Bordeaux a réservé un certain nombre de places pour cette opération.
L’effort financier qui a permis de proposer chaque parcours à 24 € au lieu de 32 € (tarif étudiant habituel) a été pris en charge par l’APEACNR dans le cadre de sa volonté d’aide aux étudiants
Souhaitons que cette opération soit reconduite avec autant de succès la saison prochaine !

Les Dimanches de l’Abbaye

Dans le cadre de sa mission de soutien aux anciens élèves, l’APEACNR signait, en avril 2003, avec MONUM, Centre des Monuments Historiques, une convention qui l’associait à la programmation des Dimanches de l’Abbaye à l’abbaye de la Sauve Majeure.
Lors de ces après-midi, les visiteurs ont pu écouter dans le décor majestueux des ruines de l’abbaye :

· L’ensemble Caramillia, le 31 août 2003
Aude BALESTIC, Mayliss BALESTIC, Elise FERRIERE et Virginie FERRERE se rencontrent en 1994 lors d’un stage de flûte à bec organisé par Cécile ORSINI et Nicole DE VAULT au Conservatoire de Bordeaux. Dès lors elles jouent régulièrement ensemble et créent en 2000 l’ensemble Caramillia qui se produit surtout dans la région bordelaise, en quatuor mais aussi dans des formations plus conséquentes, avec instruments à cordes ou chœurs. L’une des vocations de ce quatuor est de faire découvrir la flûte à bec en consort (ensemble d’instruments) à travers un répertoire qui couvre toutes les époques, du Moyen Age au XXème s.
· Ponticelli, octuor de violoncelles, le 21 septembre 2003
Samuel Nemtanu, violoniste, le 19 octobre 2003

Rencontres autour des flûtes à bec

Le 13 et 14 décembre 2003 ont eu lieu en Limousin, les rencontres autour de la flûte à bec, organisées par le Centre Européen de rencontres La Borie en Limousin et le CNR de Limoges. L’APEACNR a aidé au voyage de 6 jeunes de notre conservatoire accompagnés de Cécile Orsini

Guillaume DEVIN et Hervé N’KAOUA

C’est à la demande du jeune violoniste Guillaume DEVIN qui souhaitait donner son concert au profit d’une œuvre caritative, que PAssAjE a monté ce "récital de la Halle" avec l’association Enfants et Santé de Bordeaux.
Cette association a pour but d’aider les professionnels de la santé dans la recherche clinique et ses applications en cancérologie pédiatrique pour vaincre le cancer et les leucémies des enfants et des adolescents.
Une publicité plus développée a permis de rassembler autour de Guillaume et de Hervé N’KAOUA qui l’accompagnait au piano, près de 180 personnes.
Originaire de Dijon, Guillaume DEVIN est entré au CNR de Bordeaux en 1999 dans la classe de Vladimir Nemtanu.
Il y obtient, en 2002, la médaille d’or en violon, musique de chambre et déchiffrage.
Il est admis l’année suivante au CNSM de Paris.
Il travaille par ailleurs avec Patrice Fontanarosa, Suzanne Gessner, Gabriela Hofer et Guy Commentale.
On ne présente plus Hervé N’KAOUA, premier prix de piano et de musique de chambre du CNSM de Paris. Soliste et concertiste, il se produit notamment avec le trio Sartory et l’ensemble des solistes de l’ONBA. Enseignant au CNR de Bordeaux, il a été choisi par la Communauté Urbaine de Bordeaux pour représenter le nouveau dynamisme de la ville dans le domaine culturel.
Un programme de grande virtuosité a enchanté le public qui a pu, aussi, s’entretenir avec le luthier belge, Gauthier Louppe, venu pour l’occasion présenter ses violons et notamment « Vent de Liberté » sur lequel jouait Guillaume.

Samuel NEMTANU et Vincent ADRAGNA

"Récital de la Halle" accueille:
Samuel NEMTANU et Vincent ADRAGNA

C'est accompagné au piano par son camarade du CNSM de Paris, Vincent ADRAGNA que Samuel NEMTANU s'est produit, pour l'immense bonheur des quelques 150 personnes présentes, le samedi 6 mars dernier à la Halle des Chartrons.

Né à Bordeaux en 1986,Samuel débute le violon à 4 ans, avec son père Adrien Nemtanu, à l’Ecole de Musique de Villenave d’Ornon .
De 1994 à 1997, il participe au concours de Radio-France « Les tournois du royaume de la musique » et obtient chaque année la première médaille avec les félicitations du jury.
Il entre en cycle de fin d’études au Conservatoire National de Région de Bordeaux dans la classe de Vladimir Nemtanu.
Il est admis en 2000 en cycle supérieur après avoir été nommé premier de sa promotion à l’unanimité du jury.
Il participe alors à de nombreux concerts en France.
Il a obtenu en 2001 la médaille d’or puis en 2002 la médaille d’honneur avec les félicitations.
Il est admis à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de violon de Boris Garlitzki et M. Volochine, ainsi qu’en musique de chambre dans la classe de Jean Mouillere
Il s’y lie d’amitié avec Vincent ADRAGNA, strasbourgeois qui après avoir obtenu les premiers prix de piano et de musique de chambre en 2001, entre lui aussi en 2002 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

Florence CHAUBIN

Florence CHAUBIN en "Récital à la Halle" le 21 janvier 2004
Aujourd'hui âgée de 20 ans, Florence CHAUBIN a commencé l'étude du piano à 11 ans..
En 1997 elle intègre la classe de Jean-Philippe GUILLOT au CNR de Bordeaux et reçoit en 2001, les médailles d'or en piano, solfège et déchiffrage et en 2003, à l'unanimité, la médaille d'honneur de la Ville de Bordeaux.
Elle poursuit ses études de piano avec Prisca Benoit et Jacques Roudier.
Elle nous a fait partager ce mardi 21 janvier ses goûts pour Bach, Chopin, Liszt et Prokofiev dont elle admire la sobriété de l'écriture et l'émotion que dégage leur musique.
Elle est reçue brillamment au CNSM de Paris pour la prochaine rentrée.

Mic’s Heurts

Dans le cadre des "Récitals de la Halle"

Mic's Heurts

Stéphanie MOUSSU, élève au CNR de Bordeaux de 2001 à 2003 et Lionel FRITIO, ancien élève de C. ROUSSEAU et D. BORDERIE ont interprété « les morpions contre-attaquent », adaptation de l'œuvre d'Alessandro BARICCO, « Novecento: pianiste »
Ce spectacle, mis en scène par Yannick Alnet, présente deux personnages qui racontent avec amour et humour l'histoire d'un pianiste ayant passé toute sa vie sur un bateau.
« Tu n'es pas vraiment fichu tant qu'il te reste une bonne histoire, et quelqu'un à qui la raconter. »
Eux aussi, ils y ont vécu sur ce bateau et la guerre les en a fait descendre.
Ces deux fripons en sont revenus les poches vides mais riches d'une rencontre inoubliable qu'ils nous ont livré ce soir là : l'histoire de Novecento.

Fabien BOURRAT et Jean-Christophe ANDRE


Le 25 novembre 2003, Fabien BOURRAT, jeune clarinettiste de talent , était accompagné au piano par Jean-Christophe ANDRE dans le cadre de nos rencontres "les Récitals de la HALLE".
Né en Saône et Loire en 1983, il débute la clarinette à l'age de 7 ans.
En 1998, il intègre le CNR de Bordeaux, dans la classe de Richard Rimbert où il obtient son Diplôme d'Etudes de Musique, mention très bien.
En février 2002, il intègre la classe de Michel Arrigon au CNSM de Paris où il suit aussi des cours de clarinette ancienne avec Eric Hoeprich.
Très intéressé par la Musique de Chambre, il joue principalement avec le quatuor de clarinettes Métaphora. Cette formation réunit des musiciens qui se sont connus au CNR de Bordeaux et ont remporté, en mai 2002, le concours international de quatuor de clarinettes dans cette même ville.
La bonne entente qui règne dans cet ensemble les a incité à continuer dans cette voie avec un répertoire allant de la musique classique à la musique traditionnelle en passant par le jazz, le klezmer ou encore la variété.

PONTICELLI / Bénédicte LAVAUD LEGENDRE et Sophie PORNIN

PONTICELLI

Les huit violoncellistes de Ponticelli, Didier APPARAILLY, Murielle CHAMARD, Jérôme CUVILLIER, Laurence LACOMBE, Annabelle LECOCQ, Kasuhisa OGAWA, Annick PARE et Marianne SANDLER, tous issus de la classe d'Etienne Péclard
ont crée cet octuor, formation rare, mettant d'autant plus en valeur la présence de cet instrument en ensemble.
Ils ont inauguré cette première saison des Récitals de la Halle, le 26 mai 2003, par un récital d'œuvres de Klenger, Werner, Beethoven, Rakow et Popper.

Bénédicte LAVAUD-LEGENDRE et Sophie PORNIN

Le mardi 10 juin 2003, Bénédicte LAUVAUD LEGENDRE, mezzo soprano et Sophie PORNIN, pianiste,
faisaient partager au public leur goût commun pour la musique et la littérature qui les a naturellement conduites vers la mélodie française.
Bénédicte a fait ses études de chant et d'art lyrique dans la classe d'Irène Jarsky où elle a obtenu une médaille d'or et une médaille d'honneur à l'unanimité au Conservatoire de Bordeaux.
Sophie, premier prix de piano au Conservatoire d'Orléans, accompagnatrice des classes de chant de la Maîtrise de Radio-France, enseigne aujourd'hui au Conservatoire de Bordeaux et accompagne différentes master classes de chant.
Ensemble, elles obtiennent le prix Ravel décerné par Jean-Christophe Benoît et se perfectionnent auprès de Rachel Yakar, Noël Lee et Betsy Jolas.
Elles ont aujourd'hui pour ambition d'explorer à travers le récital, la mise en musique de la poésie par les compositeurs du 20ème et 21éme siècles.

Les Récitals de la Halle 2003-2004

Parmi ses différentes vocations, PAssAjE s'est donnée pour objectif de promouvoir les jeunes talents issus du Conservatoire de Bordeaux.

Elle témoigne ainsi de son vif intérêt pour ces jeunes artistes qui abordent la carrière professionnelle, à la porte du succès en organisant pour eux des concerts à la Halle des Chartrons, gracieusement mise à sa disposition par la Ville de Bordeaux.

Evènement à part entière, ces concerts publics s'échelonnent sur toute l'année, leur entrée est gratuite. Ils répondent, avant tout à la demande de ces jeunes artistes, désireux de se produire devant le public.

Ce parrainage original, à double vocation de rencontre et de promotion, s'accompagne de l'édition de leur première plaquette de présentation réalisée par de jeunes artistes issus des écoles de graphisme de Bordeaux.

Par cette action PAssAjE renoue avec sa mission de soutien et d'accompagnement au rayonnement du Conservatoire de Bordeaux-Jacques Thibaud.

Le quatuor COLE

Crée en 1998 par d'anciens élèves du Conservatoire National de Région de Bordeaux, ce jeune quatuor à cordes y a obtenu le prix de musique de chambre en 2000.

Il est composé de Marie DEBELLEIX, 22 ans, violoncelle, Kwame COLE, 21 ans, alto, Laurent GRILLET, 20 ans, violon et Tristan THERY, 19 ans, violon qui poursuivent tous les 4 leur formation au CNSM de Lyon.
En 2002, le quatuor Cole a été demi finaliste du Concours International de Musique de Chambre d'Illzach en Alsace et a participé au European Young Concert Artists Audition à Paris l'année suivante.
L'ensemble a déjà donné une vingtaine de concerts aussi bien en France qu'en Espagne et s'est produit lors de l'édition 2003 du Festival de Musique en Cote Basque.
Ayant participé aux masters classes des Quatuors Arpeggione et Turner et travaillant actuellement avec les professeurs J-P. Minali et Serge Coloot, le quatuor Cole souhaite poursuivre son travail musical auprès de quatuors réputés avant de participer aux grands concours internationaux.
Le quatuor bordelais COLE a participé au concours 2004 Musiques d'Ensemble.

Le concours Musiques d'Ensemble

Depuis 1987, la FNAPEC organise chaque année des journées musicales d'une conception très originale.
Ces rencontres de Musiques d'Ensemble sont l'occasion de réunir des formations très différentes, allant des très classiques quatuors à cordes ou duos pour piano et violon à des groupements beaucoup plus rares (quatuors pour saxophones ou bassons, ensembles baroques, ensembles jazz etc.) .
La FNAPEC traduit bien ses intentions en écrivant délibérément MUSIQUES au pluriel et d'ENSEMBLE au singulier.
Les formations retenues offrent une prestation de 20 minutes maximum devant un jury éclectique et brillant et concourent pour un palmarès doté de nombreux prix (actuellement de 762 à 15.245 €).
Ces prix sont distribués non sous forme d'un chèque mais en paiement d'une activité commune (stage, édition d'une plaquette, enregistrement, organisation de concert etc.)

Nombreux sont les ensembles primés qui sont depuis devenus célèbres, comme le quatuor Isaye, le quatuor Manfred ou le trio Wandetrer.
Le quatuor Debussy obtint la plus haute récompense, puis l'année suivante fut premier grand prix au concours national d'Évian, la plus prestigieuse confrontation de jeunes quatuors du monde.
Pendant ces rencontres, la FNAPEC organise des ateliers où les musiciens peuvent s'entretenir avec les représentants des diverses professions musicales et para musicales et apprendre ce qui n'est pas purement musical dans leur métier (imprésario, tournées à l'étranger, curriculum vitae, prêts, assurances, présentation, rédaction, kinésiologie etc.).
La rencontre est ouverte à des groupes constitués de jeunes artistes de troisième cycle, de 20 à 30 ans, organisés en ensemble à vocation professionnelle et composés de 2 à 15 musiciens sans chef, originaires de la Communauté Européenne.
Le concours Musiques d'Ensemble se déroule tous les ans au Conservatoire National Supérieur de Paris, rue de Madrid.
Pour toute information sur ce concours, la FNAPEC !!!
Il est possible d'aller écouter les groupes de musiciens qui vont concourir.
Les grands élèves des Conservatoires ou des Ecoles de musique seront accueillis avec grand plaisir, à la condition d'avoir été inscrit par leur APEC.

10.29.2006

L'éducation par les fêtes

Chronique de Claude Henri Joubert
revue FNAPEC
Le 12 novembre 1869 paraissait « Nos fils », l'un des derniers ouvrages de l'historien Jules Michelet (1798-1874).
Le vieil homme considérait cet essai, écrit pour combattre les thèses « bourgeoises » de Félix Dupanloup (évêque d'Orléans, académicien, sénateur, grand et fin pédagogue chrétien), comme « le plus fort de ses livres ». On laissera ici les remarques de Michelet relatives aux méthodes éducatives de Rabelais, Montaigne, Rousseau, Pestalozzi, Froebel et bien d'autres, pour ne retenir qu'une phrase étrange et dynamique, : « l'éducation de l'homme se fera par les fêtes ».
A-t-on jamais lu, sous la plume d'un savant homme, plus déconcertante proposition, elle doit agacer bien des lecteurs sérieux, mais elle attire au contraire le musicien, familier des concerts, des noces et des festivals.
« Une éducation par les fêtes » n'est –elle pas propice aux activités musicales ?
Justement, pour Michelet, la fête, c'est l'harmonie : « Croire le monde harmonique, se sentir harmonique à lui, voilà, la paix. C'est la fête intérieure (...) Le cœur dilaté devient grand. »
Le cœur du musicien enthousiaste se serre : qu'en est-il en effet de ces fêtes ? Autour de son école, la fête du 21 juin a pris des allures de fête de la bière. Beaucoup d'élèves ne peuvent se produire ce soir là, dans une rue dédiée exclusivement aux sons électriques ; ils doivent s'enfermer au plus profond de l'école ou fuir dans les salons d'une préfecture ou le cloître d'une maison de retraite.
Les concerts, les spectacles pédagogiques réputés festifs le sont-ils toujours ? Le musicien se souvient d'avoir assisté à bien des représentations d'opéras pour les enfants où les enfants étaient utilisés pour flatter la vanité du chef, du directeur, du maire ou des parents... Un professeur de mauvais esprit rencontré un jour prétendait que l'objectif d'un « projet » imaginé par un directeur était toujours atteint puisque cet objectif n'était ni plus ni moins, que d'emm... les professeurs ! ». Cette déclaration hyperbolique était bien excessive, mais il est vrai que certains projets affichés (et consacrés) comme pédagogiques se révèlent, quand on les examine, n'être que lubies ou caprices.
Pas si simple, la fête !
« Comment fait-on des fêtes ? ».
A cette question, Michelet répond : "Mais on ne les fait pas. Cela naît de soi-même. Un matin, on s'éveille... Tout a jailli du cœur. C'est fait. Hier, qui s'en serait douté ? » belle pensée!
Mais que peut bien faire le musicien, directeur ou professeur tenté par « l'éducation par les fêtes » : attendre que « ça » jaillisse ? Faut-il qu'imitant Moise frappant le rocher à Horeb (Exode XVII, 6) il frappe ses élèves pour en faire jaillir la fête ?
La réponse est moins brutale et plus simple, Michelet nous l'a donné tout à l'heure: « Il faut croire le monde harmonique, se sentir harmonique à lui. » Etre harmonique , c'est concourir à l'harmonie , tenter de mettre en harmonie toutes les parties d'un ensemble, d'un groupe, d'une classe, d'une leçon, d'un projet , d'une discussion ; alors la fête pourra jaillir comme l'instant jaillit dans la durée.
Où? Quand? Comment? La fête peut naître lors d'un concert, d'une audition, d'une conférence, d'une réunion, d'un voyage, d'un examen, d'une mise en loge, d'un cours... Le seul travail qu'on puisse recommander au pédagogue est de préparer le terrain afin de rendre la fête possible, ou, au moins, de ne pas la rendre impossible... Chaque professeur doit être un professeur « d'harmonie », c'est le secret !

Des parents pas comme les autres...

Entretien avec Jacques CECHOSZ, Président de l'URAPEC Nord-Pas-de-Calais et membre du Conseil national de la FNAPEC
extrait revue FNAPEC
Vous dites que les APEC ne sont pas des associations de parents d'élèves comme les autres?
Les différences sont considérables... Pour être clair, j'en retiendrai 3 parce qu'elles sont essentielles.
  • La première réside dans le fait que nous confions volontairement et de bon gré nos enfants aux écoles de musique et de danse.
  • La seconde consiste à dire que les parents paient parfois (très) cher l'inscription et la scolarité de leurs enfants. Et nous assistons à une dérive préoccupante sur l'ensemble du territoire national, apprendre la musique dans de bonnes conditions va finir par coûter cher.
  • La troisième est souvent méconnue des parents. Les écoles dites « nationales » ne dispensent pas toutes le même enseignement. Il n'est pas rare qu'un élève titulaire d'une médaille d'or dans son école d'origine soit rétrogradé de 3 à 4 classes quand il s'inscrit dans un autre établissement... Cet état de fait est profondément anormal.

Les écoles ne fonctionnent donc pas selon le modèle de l'éducation nationale ?

C'est loin d'être le cas... Les financement sont essentiellement municipaux, la règle du jeu qui prévaut est donc municipale avec tous les inconvénients qui en découlent.
Pouvez-vous en évoquer quelques uns ?
Comme il est d'usage d'aborder cette question avec beaucoup de précautions, je reprendrai les termes de la présidente fondatrice de la FNAPEC : « Qui paie commande... ». La mairie est souveraine... notamment dans la politique de recrutement . Décentralisation oblige, l'Etat peine souvent à se faire entendre.
Y compris sur ce qui relève des choix pédagogiques ?
Oui et non. Il existe bel et bien des textes mais leur application relève souvent de la seule interprétation qu'en fera le directeur de l'école. Et j'en connais, notamment au niveau des petites écoles, à qui j'ai appris l'existence de certains textes inconnus d'eux ! Pensez qu'il n'existe même pas de structure de contrôle des enseignements.. Le résultat est parfois alarmant et nous avons le sentiment que personne ne s'en soucie vraiment !
Vous êtes donc les poils à gratter du système ?
Certainement pas... Les poils à gratter finissent par irriter ! Nous revendiquons simplement notre place dans la communauté éducative et nous entendons le rappeler haut et fort à une Institution qui oublie le rôle fondamental des parents en matière de transmission des savoirs.
Quel est donc le rôle des parents et de l'APEC en particulier, dans cet environnement ?
Participer aux réflexions concernant l'organisation des études artistiques que s'approprient les « professionnels de la profession » et éviter l'apparition de nouvelles usines à gaz dont l'administration a parfois le secret.
Pouvez-vous être plus explicite ?
L'encadrement pédagogique laisse souvent à désirer. D'un coté de l'échelle, on perd un nombre invraisemblable d'élèves avant que ceux-ci aient pu goûter aux joies de la musique. Parce que le « solfège » les a rebutés. De l'autre, on laisse espérer à d'autres des carrières artistiques, auxquelles on ne les a pas préparés. Pour répondre à tout cela, « on » continue à construire des projets, « on » réfléchit sur ce qu'il « faudrait » faire. Mais « on » finit par oublier les enfants.
Alors ?
Nous aimerions bien rencontrer ces « on » et leur rapporter qu'on pourrait éviter bien des erreurs avec un peu de concertation. « On » gagnerait à se souvenir que ce sont les parents qui font le premier choix. Ce sont encore les parents qui soutiennent et encadrent les efforts des enfants.
Qu'attendez-vous des pouvoirs publics ?
De la sagesse et du discernement dans les choix... Une pédagogie vivante et pas simplement intuitive... L'accès aux musiques d'aujourd'hui et pas simplement aux musiques pieusement conservées dans les conservatoires. En un mot nous attendons un peu d'audace !
Un exemple peut-être ?
Nos enfants sont surbookés durant la période scolaire et pratiquement livrés à eux-mêmes pendant les vacances. Pourquoi ne pas imaginer des ateliers qui accueilleraient les jeunes pour consolider les connaissances acquises en période scolaire ? On parle trop souvent « coût » de l'élève inscrit en école et pas suffisamment coût social des enfants livrés à eux-mêmes.On peut s'étonner que ces points ne fassent pas partie du quotidien des écoles... Nous nous en étonnons quotidiennement.
Quelles sont vos autres préoccupations ?
Elles sont de deux ordres. Nous souhaitons ardemment nous rapprocher des « petites » écoles municipales ou associatives et entendre leurs préoccupations à la veille de leur intégration dans de vastes projets soutenus par les communautés d'agglomération en cours de création. Par ailleurs, nous entendons expliquer à nos « partenaires naturels » que notre action est motivée par un principe de base : pour que les choses fonctionnent « il faut bien que les parents comprennent ce que les enfants apprennent ».
Un dernier mot ?
Ncus sommes des parents au service d'autres parents qui confient leur enfants à un système dans lequel règne parfois une grande opacité.Tout le monde parle de culture et d'ouverture au monde des Arts.
Nous disons : "Chiche ! Allons-y... mais ensemble! ".

L'URAPEC Aquitaine

L'URAPEC est l'Union Régionale des Associations de Parents d'Elèves de Conservatoires.
Elle est composée actuellement des APEC d'Agen, Bayonne, Bordeaux, Dax, Gujan Mestras, La Teste, Mont de Marsan et Pau.
L'URAPEC est à l'écoute de toutes les APEC de la région en partant du principe que l'union fait la force.
Le processus de décentralisation de l'enseignement de la musique, de la danse et du théâtre modifiera le champs de nos relations avec les partenaires institutionnels, associatifs et financiers.
Une solidarité régionale est à construire.
Elle est membre du Conseil National de la FNAPEC



Composition du Bureau élu le 25 février 2006

Présidente : Catherine BRUN (Présidente PAssAjE: APEC de BX,secrétaire-adjointe du Bureau national FNAPEC)

Trésorière : Isabelle BONGOAT (APEC de Bayonne)
Secrétaire: Paulette MAROTEAUX (APEC de Bayonne)

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06 74 07 78 43
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La FNAPEC

Forte de ses 200 associations, la FNAPEC est la Fédération Nationale des Associations de Parents d'Elèves des Ecoles Nationales et des Conservatoires de Musique, de Danse et d'Art Dramatique. Elle est fondatrice et membre de la CEPEM, Confédération Européenne de Parents d'Elèves Musiciens.

Deux buts essentiels sont inscrits dans la constitution de la FNAPEC depuis 1956 :

  • coordonner les efforts des associations locales de parents d'élèves en vue de rechercher et d'étudier toutes les améliorations dans l'intérêt des élèves
  • agir avec les ministères concernés, les conseils généraux et régionaux et les municipalités pour tout ce qui peut contribuer au progrès, à la propagation et au développement des études musicales, chorégraphiques et d'art dramatique en France.

C'est donc en regroupant les forces de toutes les associations de parents d'élèves de chaque département, de chaque région que la FNAPEC peut s'imposer au niveau national, se faire entendre des autorités comme un interlocuteur fiable, représentatif des utilisateurs destinataires finaux de la politique culturelle en France.

Présidente nationale de la FNAPEC :

Claire CREZE
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Pourquoi un blog ?

Ce blog est un lien entre les adhérents, non adhérents, amis de la culture.
Il sera le reflet des activités de PAssAjE, nous y mettrons des articles pratiques qui renforcerons son rôle d'outil d'information sur les questions touchant à l'enseignement de la musique, de la danse et de l'art dramatique.
Pour nous aider à continuer notre action jour après jour, à répondre à vos attentes et à atteindre nos objectifs, faites-nous part de vos besoins, de vos questions, de vos préoccupations.
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association loi 1901, a pour but de favoriser l'éducation artistique et d'en promouvoir les pratiques.

Elle illustre, par des initiatives concrètes, des objectifs de sensibilisation aux enjeux artistiques d'ordre culturel, de la solidarité, de la santé.

L'importance du statut de PAssAjE réside dans son identification claire comme centre de ressources et de services, véritable relais de compétences bénévoles, lieu d'accueil, d'échanges et de mise en œuvre.

Elle joue aussi un rôle d'interface entre Anciens Elèves, par la pérennisation des liens, le soutien de leurs initiatives dans tous les domaines des arts, et les partenaires associatifs pour une meilleure mutualisation des savoir-faire et les partenaires institutionnels qu'ils soient porteurs de projets ou détenteurs d'objectifs solidaires.

PAssAjE est affiliée à la FNAPEC
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